•  Bienvenue ! J'ai créé ce blog pour faire connaître mes chansons


    Elles apparaissent de la plus récente à la plus ancienne.

     

    Quand je travaille en studio, Mon pari est de tout faire moi-même, des textes à l'arrangement, du jeu des instruments (surtout la guitare) au mixage.

     

     << ici, mon CD de 2023 :  "Personnages".      

                                                 Plus bas, vous pouvez accéder aux titres d'autres CD.

    Vous y trouverez aussi des vidéos et photos de concerts. 

     

    N'hésitez pas à m'écrire des commentaires, ils me servent à progresser. Bonne écoute!

    3 commentaires
  • Blouse du dacteur.

     

     

     

     

    Le « Blouse du docteur », écrit en 2012 à partir d’une ligne de basse d’Alain Rouby, est ici remastérisé (La basse et guitare rythmique sont d’origine).

    L’amour, seul médicament du malade imaginaire y est décrit avec les instruments du blues : Basse, guitares électriques, batterie, harmonica, orgue Hammond.

     

    Ecouter « 12 BLOUSE DU DOCTEUR 2.mp3 »

     

     

     

     

     

    1

    Hey, docteur, c’est pas banal,

    Quand j’respire, ça m’fait mal,

    Hey, docteur, j’ai les poumons

    Qui brassent plus d’air, mais des chansons.

     

    Hey, docteur, ça m’travaille,

    Çà me fait tordre les entrailles,

    Hey, docteur, ça, ça m’inquiète,

    Va falloir qu’j’arrête les rillettes.


    Et pourtant quand elle passe,

    Quand je la croise dans le quartier,

    J’sais pas c'qu'y s’passe

    Soudain j’ai plus la nausée.

     

    2

    Hey, docteur, j’ai l’cortex,

    C’est plus d’la moelle, c’est du latex,

    Hey, docteur, j’ai le squelette

    Qui tiens plus mon corps sous ma tête.

     

    Hey, docteur, j’ai les tibias

    Qui jouent du trombone, du tuba,

    Hey, docteur,les surrénales

    Qui jouent d’la grosse caisse, des cymbales.

     

    Et pourtant, quand elle passe,

    Quand j’ la croise dans la rue,

    J’sais pas c’ qui s’passe

    Soudain j’ me sens tout nu.

     

    3

    Hey, docteur, fais attention,

    Écoute mon pouls, prends ma tension,

    Hey, docteur, dans mes artères

    Y’a du sang qui coule à l’envers.

     

    Hey, docteur, j’ai la rate

    Qui s’dilate plus, mais qui éclate,

    Hey, docteur, j’ai les deux reins

    Qui font des bulles, j’y comprend rien.

     

    Et pourtant, quand elle passe,

    Quand je la croise dans le quartier,

    J’sais pas c'qu'y s’passe

    Soudain, ça m’serre le gosier.

     

    Et pourtant quand elle passe,

    Quand je la croise dans l’escalier,

    J’sais pas c’ qu’y s’passe,

    Soudain, ça m’remet sur pieds.


    2 commentaires
  • Le cinéma nous montre qu’à la suite d’un « casse » réussi, ou d’un gros gain au Loto, on se retrouve toujours au même endroit : une plage avec cocotier et jolies filles, vautré sur un transatlantique, un cocktail avec petit parasol en papier à la main.

     

    En bref, quand on est riche, on s’ennuie.

     

    Je ne le suis pas, et ça tombe bien : je n’aime pas m’ennuyer…

     

    Sur une musique composée en 2019, remixée avec guitares électriques, batterie, basse, harmonica, synthés sax et cuivres.

     

    Ecouter « 11 PITIE.mp3 » (Clic droit puis "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")

     

    1

    Sur la

    Plage il y a des palmiers, et

    De belles filles bronzées, et

    Des parasols en papier

    Dans des cocktails colorés,

    Et le serveur est beau et bronzé.

    On voit

    Des hommes avec des Rollex

    Avec leur femme super sex,

    Pitié, je ne veux pas m’ennuyer.

     

    2

    Sur le

    Paquebot il y a des spas,

    Des piscines et des saunas,

    Des restaurants quatre étoiles,

    De grands bals sous les étoiles,

    Et beaucoup de serviteurs aimables

    On voit

    Des joueurs au casino

    Et des femmes en paréo,

    Pitié, je ne veux pas m’ennuyer.

     

    3

    Je n’veux

    Pas aller à Dubaï, ni

    Dans les îles Canaries, ni

    Aux Seychelles ou à Bali,

    Océanie et Fidji,

    Pour y faire quoi, pour épater qui,

    Avec

    Des gagnants au Loto, et

    Des vieux touristes friqués,

    Pitié, je ne veux pas m’ennuyer.

     

    Jamais !


    4 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

     

    Un contraste entre le texte et la musique ? Allons donc…

    Entièrement réalisée aux synthés* et voix, une œuvre symphonique, monumentale, wagnérienne et grotesque.

     

    * cordes, bois, trompette, cor, contrebasses, timbale, chœurs.

     

     

     

    Illustration : Nick Mason, (batteur de Pink Floyd).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ecouter « 10 MEA CULPA.mp3 » (clic droit puis "écouter dans un nouvel onglet")

    «  Y’en a marre

    De tous ces chauffards !

    Cui là il déboîte sans clignotant,

    Et maintenant il est devant,

    Il avance pas,

    Il nous retarde, et voilà !

     

    - Ici, c’est

    Vitesse limitée,

    Et toi tu avances à toute vapeur

    En ville, et ça me fait peur.

    Arrête ici,

    J’ai envie de faire pipi.

     

    - Pas maintenant !

    Je viens de doubler

    Et il n’y a nulle part où s’arrêter.

    C’est toujours la même histoire,

    Fallait prévoir,

    Prendre tes précautions avant !

     

    - C’est gagné !

    Il est pas content,

    Cui qui nous suit et que t’as doublé,

    Il a freiné en râlant,

    pas étonnant :

    T’as pas mis ton clignotant. »

     

    Mea culpa.


    4 commentaires
  • Jusant.

     

     

    Le Mont adresse ses prières, pointé vers le ciel.

    Mais puis-je croire que cela empêchera les flots de quitter la baie lors du jusant ? Puis-je croire que ma destinée s’arrêtera à la fin du reflux du temps ?

     

    Sur une musique composée en 2019, remixée avec : violoncelle, guitare électrique;

    synthés : cordes, basson, hautbois, voix.

     

     

     

     

     

    Ecouter « 9 JUSANT.mp3 » (Clic droit puis "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")

     

    La mer se retire

    Autour des grèves grises,

    Les goélands ivres

    Dérivent dans la brise ;

    Tel un phare éclairant la rive nord

    Le Mont se dresse comme un château fort.

     

    Ancré sur le sable

    Le rocher est instable,

    Lever vers le ciel

    Des prières mortelles

    Ne fera pas de nous des cormorans

    Libre d’aller au dessus des courants.

     

    Au loin se déchirent

    Les nuées en délire

    Que le jusant pare

    D’une lumière rare.

    Faudrait-il que je hisse la grand voile

    Pour qu’au grand mât se déploient les étoiles ?

     

    L’océan s’en va

    Et moi je reste là,

    La baie est immense,

    Les vagues en transhumance,

    Le flux éloigne le flot miroitant,

    Et ma traversée à moi, c’est le temps.


    4 commentaires
  • Tout a chagé.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La seule chose qui ne change jamais, c’est le changement.

    Depuis la course des planètes, des étoiles et des galaxies jusqu’à la vie de tout un chacun de l’enfance à la vieillesse en passant par l’histoire ;

    des T.S.F à l’angoisse climatique et au péril poutino-lepéniste…

    une seule certitude : demain, tout va changer.

     

    Sur une musique composée en 2019, remixée avec : basse, batterie, percussions, harmonica

    Synthés : sax, cuivres, piano.

     

    Illustration : Jérôme Bosch le jardin d’Eden.

     

     

    Ecouter « 8 Tout a changé.mp3 » (clic droit puis "ouvrir dans un nouvel onglet")

     

     

     

      

    1

    Y’ avait la TSF, des chapeaux, des Dauphines,

    Le froid a frappé, Emmaüs les bidonvilles,

    Le pays sortait progressivement de l’enfer,

    L’Union Soviétique derrière le rideau de fer,

    La bombe atomique faisait peur et les missiles étaient braqués

    Sur le monde entier.

     

    Les gens vivaient encore dans des caves, des mansardes,

    La guerre, c’était du passé, et déjà l’avant garde,

    La nouvelle vague avec Truffaut, Godard, Rhomer, Vadim, Bergman

    Et Dieu créa la femme.

    Et puis, tout a changé !

     

    2

    Des immeubles laids ont surgi de chantiers immenses,

    Gene Vincent, Bill Haley dansaient sur des rythmes intenses,

    La première centrale nucléaire s’est allumée,

    Une coïncidence, au moment même où je suis né.

    A cette époque on croyait aux lendemains qui chantent et au progrès,

    Un monde de paix.

     

    Et le Spoutnik a bipé tout autour de la terre,

    Les Nautilus nucléaires ont rôdé sous les mers,

    L’Amérique a shooté vers la lune et a gagné, un petit pas et un grand pied

    pour l’humanité.

    Et puis tout a changé !

     

    3

    Y’a plus de T.S.F., de chapeaux de Dauphines,

    Plus de soviétiques, mais la douleur Marine,

    On s’habitue à tout, on n’a plus peur de la bombe,

    Le changement de climat fait maintenant trembler le monde,

    Le virus est venu et nous l’avons vaincu car nous sommes forts,

    Combien de temps encore ?

     

    Nous avons de petits ordinateurs dans nos poches,

    Des sites et des réseaux pour parler à nos proches

    La guerre est revenue pas si loin mais nous n’avons pas peur du tout

    Du grand méchant loup !

     

     

    Demain, tout va changer.

     

     


    4 commentaires
  • T'es là ou pas.

     A celle qui dit « oui », je dis merci.

     A celle qui dit « non », je ne peux pas en vouloir.


     A celle qui dit ni oui ni non, je dis passe ton chemin.

     

     Sur une musique composée en 2019, remixée avec guitares, basse, batterie,     percussions, cigarophone*

     Synthés : sax, cuivres, orgue Hammond, piano Rhodes.

     

     * guitare à une corde avec une boîte à cigares comme caisse.

     

     

    Ecouter « 7 T'ES LA OU PAS.mp3 »  (clic droit puis "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")

     

     

     

     

    T’es là t’es là t’es là, t’es pas là pas là pas là…

     

    Lundi, je suis encore sur ta messagerie,

    Mardi, je ne sais pas où tu es partie,

    Tu m’appelles enfin, je ne suis pas disponible mercredi.

     

    Jeudi je te donne encore un rendez vous,

    Samedi, tu n’y es pas et je suis jaloux,

    Dimanche tu m’appelles, comme si de rien n’était mais ça me rend fou.

     

    Lundi, tu dis qu’entre nous c’est bien fini,

    Mardi, c’est décidé j’en prend mon parti,

    Mais le mercredi, tu veux me revoir tout de suite, aujourd’hui.

     

    Jeudi, je te rappelle plein d’espoir en moi,

    Vendredi messagerie tu ne réponds pas

    Samedi et dimanche, j’attends ton appel mais ça ne viendra pas.

     

    Instrumental

     

    Lundi, tu me rappelles et tu veut me voir,

    Mardi, j’en ai vraiment assez faut savoir,

    Maintenant c’est fini, je préfère t’effacer de ma mémoire.


    4 commentaires
  • Quai aux fleurs.

     

     

     

     

    Sur une musique composée en 2019, voici « Quai Aux fleurs », tranche de vie jazzy sur décor quai de Seine…

    Guitare jazz, basse, batterie.

    Synthés : piano et Rhodes.

     

     

     

    Ecouter « 6 QUAI AUX FLEURS.mp3 »

     

     

     

    1

    Il faisait doux

    Sur le quai Saint Michel,

    Les hirondelles

    En carrousel

    Autour de nous;

     

    A l’heure d’été,

    Espace inhabité

    Sur le trottoir

    Et dans les squares

    De la Cité.

     

    On marche ensemble,

    Lentement, sans but précis,

    Les feuilles tremblent

    Sur les arbres de Paris,

    Derrière l’église

    Le soleil couchant s’irise,

    Lumière de scène

    Que renvoie l’eau de la seine.

     

    2

    Je prends sa main,

    Elle ne la retire pas,

    C’est toujours ça,

    Et puis demain

    On verra bien;

     

    Les tours jumelles

    Qui ne sont jamais tombées

    Comme sentinelles,

    Massives et belles,

    Font le gué.

     

    On marche ensemble,

    Lentement sur le parvis,

    Les feuilles tremblent

    Sur les arbres de Paris,

    Dans la cité,

    Les oiseaux se sont couchés,

    Le soir se meurt

    Et s’éteint quai Aux Fleurs.

     

    C’est toujours ça,

     

    On verra bien.

     


    4 commentaires
  • Dans la série des « personnages », voici l’« executive woman », la femme hyperactive que nous avons tous rencontrés au travail, où elle monte en grade, ou bien dans sa vie privée où elle échoue tant elle est insupportable.

    Les percussions sont en avant dans l’arrangement, avec aussi : basse, piano, Rhodes, orgue, et bruits divers : claps, poulie, marteau, tonnerre...

     

    Ecouter « 5 Hyperactive.mp3 »  (Clic droit puis "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")

     

    1

    De bon matin elle surgit du lit en bavardant,

    Pas le temps de la voir s’habiller elle est sur les dents,

    D’une main elle fait son café de l’autre elle brosse ses dents,

    D’une troisième elle cherche ses chaussures dans l’appartement,

    Il ne sait pas ce qu’elle lui dit en s’en allant,

    Mais ça n’a pas d’importance elle n’était pas là vraiment.

     

    Elle est hyperactive, et ça n’est pas de tout repos,

    Elle est vive et pertinente, elle a de l’à propos,

    Elle parle à toute allure, à vrai dire, elle parle trop,

    Comme les wagons d’un TGV, elle enchaîne les mots,

    Dans son monde les horloges servent de ventilateurs

    Alors que lui, il se complaît dans la lenteur.

     

    Concours de chiens, de chats et de chevaux de race,

    L’or du Rhin de Wagner, expos débats et j’en passe,

    Shopping pour acheter des vêtements, j’vous d’mande un peu,

    Lui il la suit avec du retard, il fait ce qu’il peut,

    Il n’a plus de problème pour organiser les choses,

    C’est plus une vie, c’est un planning, pas la vie en rose.

     

    2

    A son travail, elle est appréciée par ses supérieurs,

    Avec elle il y a du rendement dans la bonne humeur,

    Elle est pressentie pour devenir cadre supérieur

    Car elle connaît et applique le règlement par cœur

    Elle a des aptitudes pour parler sans écouter

    Tout en restant la collègue gentille et enjouée.

     

    Souvent elle invite des amies à la maison,

    Parfois il y a leurs enfants et ce sont de vrais poisons,

    Elles les agressent à coups de « mon amour » ou« mon chéri »

    Sur le ton où on engueule quelqu’un l’traitant de pourri.

    Les gosses se défendent en faisant beaucoup de bruit

    Et en gravant des runes sur le canapé en cuir.

     

    Épuisé, à bout de nerfs, il a fini par partir,

    Il y a des choix dans la vie, fuir ou bien mourir,

    C’était pas grave : elle a mis trois jours à le découvrir,

    Dans un monastère il a mis trois ans à guérir,

    Maintenant cheffe de service elle vit avec le directeur,

    Ils n’ont jamais le temps de se voir, et c’est le bonheur.


    2 commentaires
  • Il y a. 

     

    J'ai voulu parler dans cette chanson de ce moment intense où nous nous sentons exister, seul, ici et maintenant, isolé au milieu de la nuit, de l’hiver et de l’espace, au bout de ce long cheminement de l’humanité depuis les origines.

    Dans ma maison perdue au milieu des terres à blé, la chouette chantant sa timide complainte, ce sentiment me prend, parfois, profondément…

     

    Guitare classique, basse fretless, violoncelles, synthés piano et cordes.

     

     

    Ecouter « Il ya.mp3 »  (Clic droit puis "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")

    La nuit noire est glaciale, la lune s’est absentée.
    Sous la voûte obscurcie, sous l’étoile polaire,

    Il y a une maison seule, perdue en plein blés. 

    La chouette chante sa chanson timide dans l’air,
    Volets tous fermés, dans la maison il fait noir.
    Au milieu de ce noir silence, il y a un feu.
    Et devant la lueur de ce feu, il y a moi.

     

    Au milieu du temps long et des millions d’années,

    Et du temps des années, des mois, des jours, des soirs,

    Sous cette énorme banquise, ces couches de temps,

    Où les silences succèdent aux notes noires,

    Du battement de mon cœur au battement suivant,

    Et l’année dernière, suivant l’année d’avant,

    Ici et maintenant, à cette heure, il y a toi.

     

    Sur le feu et la lave, sur le sein chaud du monde,

    Sur ces millions de tonnes de terres fécondes,

    Pleine des plis du temps posés par strates immenses,

    Pleines de terre, d’eau, de glaise et de semences,

    De vermicules qui mangent la terre et la parcourent

    Au mitan de ces hectares de champs, de labours,

    Terres en jachère, bois et collines, il y a nous.

     

    Fils d’humains, succédant à des générations,

    Pères et grand-mères de ceux qui nous succéderont,

    Tronc d’arbre dont les racines vont jusqu’au nadir,

    Dont les branches s’épanouissent jusqu’à l’avenir,

    Pieds, jambes, corps, bras, mains, cou, tête et cerveau d’humain ,

    Habitants de la terre, des ères, et de demain,

    Accablés du savoir de vos pères, il y a vous.

     


    3 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires