• Astre et désastre.

    Astre et désastre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    dessin: B.Leroux.

     

    Ecouter « ASTRES ET DESASTRES.mp3 »

     "Astre et désastre", paroles et musique Bernard Leroux, septembre 2018.

    1

    La Terre dans l’éther s’achemine,

    Interminable erre quaternaire,

    Orbite lévite qui délimite

    Un mythe multimillénaire.

     

    Mais qu’en a à faire l’enfer

    Du soleil, chaudron séculaire ?

    Chiure de moucheron sur calorifère,

    Terrible creuset tutélaire.

     

    Et à l’opposé une lune

    Lunatique, unicellulaire

    Cède, dans le ciel sans aucune

    Lacune ses dons de lumière.

     

    Tu es supernova, comme un astre,

    Un Casanova pulsionnel,

    Tu exploses et brille dans le ciel

    Puis tu expires, comme un désastre.

     

    2

    Et Mars la rouge bouge sur son aire

    Errant voyage, hors mésosphère

    Qui appelle, d’un signal stellaire

    Comme un fanal, un luminaire.

     

    Jupiter, astre sans terre erre,

    Géante, fessue, napolitaine

    Tempétueuse et solitaire

    Terrible déesse lointaine.

     

    Et, plus loin encore Saturne

    Reine crénelée d’anneaux d’argent

    Saturée de lumière nocturne

    Règne entre ses arceaux changeants.

     

    Tu es supernova, comme un astre,

    Un Jéhovah sempiternel,

    Tu exploses et brille dans le ciel

    Puis tu expires, comme un désastre.

     

    3

    Uranus, géante et glacée

    Sphère soûle, saphir bleuté

    Lente boule roule en orbite

    Bruine de diamants pailletés.

     

    Neptune, douanière méthanière

    Cobalt galbé de l’astrolabe,

    Termine le primordial mystère.

    Bal excentrique, externe balle.

     

    Maïa, Véga et Capella !

    Quasars, pulsars et nébuleuses,

    Milliards de parures de gala

    Tu brilleras telle Bételgueuse.

     

    Tu es supernova, comme un astre,

    Une diva immatérielle,

    Tu exploses et brille dans le ciel

    Puis tu expires, comme un désastre.

    « Psychanabysses.Le Partisan »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 19 Septembre 2018 à 16:58

    L'astre humant un nouvel espace est devenu violon ciel... et ton chant sol air...

    2
    Mercredi 19 Septembre 2018 à 17:12

    Oui, les je de maux sont inspirateurs de jeux de mots qui ne manquent pas de sel.

    3
    Alain
    Mercredi 19 Septembre 2018 à 20:12

    Un voyage interplanétaire (à moins que ce soit intergalactique) sur un rythme hypnotique, un message sur notre toute petite condition qui relativise (e=mc2) nos existences.

    Et les mystères nouveaux que nous découvrons à chaque découverte, dans ce texte, qui vole d'un espace à un autre...

    Où donc cela nous mènera-t-il ? A l'infini assurément...

     

     

      • Mercredi 19 Septembre 2018 à 21:41

        Oui, à l'infini: au pas fini, il y a toujours à faire, à inventer, c'est l'avantage des mots et de la musique.

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