• Femme de ménage.

    Femme de ménage.

     

     

     

    Dans la série chansons-portraits (voir « La Caissière » « Madone des super-U », ou « pauvre bimbo »), voici une femme de ménage au cœur tendre, mais qui n’a rien d’une victime...

    Sur une valse-bastringue, avec steel-guitar, guitare électrique, basse, batterie, harmonica, et synthés piano, accordéon et tuba.

     

    Ecouter « 7 FEMME DE MENAGE.mp3 »  (Clic droit puis "ouvrir le lien dans un nouvel onglet".

     

     

    1

    La femme de ménage, elle attaque à pas d’heures,

    Les sols et les carrelages, ça lui fait pas peur,

    Les traces et la crasse elle leur fait la baston,

    Elle fauche la saleté, elle embroche les moutons.

     

    La femme de ménage, elle a pas peur du taf,

    Quand elle déboule, les bureaucrates s’effacent,

    « Marche pas dans mon mouillé ou j’ te fais une grosse tête,

    Avec ta p’tite gueule d’ange, avoue qu’ce s’rait bête . »

     

    La femme de ménage c’est pas une baltringue,

    Faut pas la chercher, la prendre pour une wassingue,

    Avec ses santiags et son tatouage en calvaire

    Pas une nana à qui on la fait à l’envers.

     

    2

    La femme de ménage, elle a pas de Wonderbra,

    Elle a des biscotos comacks, et aux deux bras,

    Son maquillage à elle, c’est les joues rouges l’hiver,

    Et sa robe de soirée c’est son vieux pull over.

     

    La femme de ménage a un souite à perlouses,

    Mais personne le sait parce qu’il est sous sa blouse,

    Des fois elle va traîner, elle sort de son appart

    Dans l’espoir de trouver un marlou pas trop tarte.

     

    Dans les bars, dans les boîtes, elle espère pécho

    Un mec balèze qui l’emmènera en moto

    A la fête de l’Huma, au festival Hellfest,

    Et lui demandera autre chose que ses fesses.

     

    3

    La femme de ménage, elle a pas peur des mâles,

    Ni des sous-chefs, et de personne en général,

    Il est pas encore né çui qu’en f’ra sa gonzesse

    Sauf s’il s’écrase et la traite comme une princesse.

     

    Un gonze qui la dorlote, un marlou qui la soigne,

    Un qui s’rait doux comme un loup mais qu’aurait d’la poigne,

    Qu’aurait pas peur de charrier des sacs de ciment

    Pour pouvoir la nourrir, elle et tous ses enfants.

     

    Mais polope, t’affole pas c’est pas demain la veille,

    Et pourtant faudra qu’çà s’fasse avant qu’elle soit vieille,

    Quand elle aura briqué l’bureau des mariages

    Elle deviendra, chez elle, la femme d’un ménage.

    « Entropie.Chien de manchon. »

  • Commentaires

    1
    Sophie
    Lundi 29 Mai 2023 à 12:59
    J'ADORE. particulièrement le suite à perlouse
    2
    Sophie
    Lundi 29 Mai 2023 à 13:00
    Zut. Le clavier a rectifié... Le SOUITE
    3
    Mardi 30 Mai 2023 à 10:56

    La vraie héroïne de "Scènes de ménages"...

      • Mercredi 31 Mai 2023 à 11:35

        Son héroïne à elle, c'est la lessive St Marc...

    4
    alain
    Mercredi 31 Mai 2023 à 01:05

    Voilà un bel hommage aux petites mains indispensables qui bossent dans l'ombre, sans prendre ombrage qu'on les voit pas.

    Faut pas les chercher, non plus ! Sinon on les trouve !

    Si on veut pas d'ennuis, faut savoir leur causer.

    C'est c'que t'as fait.

    Avec une chanson pareille, t'as toutes les chances de réveiller une Morgane Alvaro.

    Fais gaffe quand même, faut être futé (et même affuté), une nénette comme elle, elle ne fait pas que la passer (la nénette) ; elle doit avoir dans les 150 de QI, et elle n'a pas la langue bien pendue pas dans sa poche.

    (Pour qui ne la connait pas, allez voir Morgane Alvaro dans ses oeuvres...).

    Bref, une chanson à voir et à revoir.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :