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Un contraste entre le texte et la musique ? Allons donc…
Entièrement réalisée aux synthés* et voix, une œuvre symphonique, monumentale, wagnérienne et grotesque.
* cordes, bois, trompette, cor, contrebasses, timbale, chœurs.
Illustration : Nick Mason, (batteur de Pink Floyd).
Ecouter « 10 MEA CULPA.mp3 » (clic droit puis "écouter dans un nouvel onglet")
« Y’en a marre
De tous ces chauffards !
Cui là il déboîte sans clignotant,
Et maintenant il est devant,
Il avance pas,
Il nous retarde, et voilà !
- Ici, c’est
Vitesse limitée,
Et toi tu avances à toute vapeur
En ville, et ça me fait peur.
Arrête ici,
J’ai envie de faire pipi.
- Pas maintenant !
Je viens de doubler
Et il n’y a nulle part où s’arrêter.
C’est toujours la même histoire,
Fallait prévoir,
Prendre tes précautions avant !
- C’est gagné !
Il est pas content,
Cui qui nous suit et que t’as doublé,
Il a freiné en râlant,
pas étonnant :
T’as pas mis ton clignotant. »
Mea culpa.
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Commentaires
2alainMardi 2 Avril à 23:15Contraste saisissant entre un thème trivial, notre comportement en bagnole, et la musique, quasi mystique à mes oreilles. La nouvelle religion serait-elle dans la voiture, chacun dans sa vouature occupé à célébrer l'essentiel, le culte ultime de l'exosquelette, le pouvoir, enfin, de décupler ses forces et ses pouvoirs. Pour tout dire se mesurer aux forces de la nature, défier dieu ! Carrément !
Argh, cette chanson dévoilerait-elle notre mégalomanie la plus galopante ? Peut-être le saurons-nous un jour, dans une prochaine chanson, peut-être...-
Mercredi 3 Avril à 08:16
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Très belle cette musique que j'ai l'impression d'avoir déjà entendue chez toi dans une autre ambiance... ! Le texte vient un peu en carambolage... et l'expression de fin diffère des noms d'oiseaux d'usage dans ces situations !
Un coq prétentieux contre une perruche bavarde, par exemple...
La voiture révèle en nous l'oiseau (en cage) qui sommeille.