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La fin de l'histoire.
La mort, surtout la sienne, est inacceptable. Cependant, on se fait à l’idée de ne pas être éternel :
« j’aurai plus jamais mal aux dents » (G.Brassens)
J’attends avec gourmandise de connaître la suite de l’histoire de l’univers jusqu’à cette date. Mais je sais qu’hélas, la suite me restera à jamais inconnue…
Avec : Basse fretless, guitares électriques, batterie. Synthés : piano, harpe, cordes, bol métallique échantillonné.
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1
Quand y’aura du vent
Dans mon faux sourire,
Quand le temps d’avant
N’voudra plus rien dire,
Quand, cendre ou poussière
Dans la stratosphère,
Le gaz carbonique
Sera mon viatique,
Quand, tout sec et froid,
Y’aura plus de moi
Que dans la mémoire
De quelques cougars,
Quand mes paragraphes
N’intéresseront plus
Qu’un paléographe
Un peu farfelu,
Alors je n’aurai
Plus qu’un seul regret :
C’est de n’pas savoir
La fin de l’histoire.
2
Quand mes pauvre rimes,
Pitoyable frime,
Seront oubliées
depuis des années,
Quand mes pauvres bien,
Faits de presque rien,
Ma maison, ma terre
S’ront mises aux enchères,
Quand je n’mangerai plus
Que des pissenlits,
Ma caisse vermoulue
S’ra mon dernier lit,
J’y dormirai bien :
Ni maux, ni envies,
Et plus jamais faim,
Plus peur de la vie.
Alors je n’aurai
Plus qu’un seul regret :
C’est de n’pas savoir
La fin de l’histoire.
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Commentaires
Certains chanteurs ont, eux aussi, la langue bien pendue et usent des cordes avec la grâce qui leur a été accordée...
Fin du commentaire... Ah non... Bravo Bernard !
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"Frères humains qui après nous vivez..."