• Hyperactive.

    Dans la série des « personnages », voici l’« executive woman », la femme hyperactive que nous avons tous rencontrés au travail, où elle monte en grade, ou bien dans sa vie privée où elle échoue tant elle est insupportable.

    Les percussions sont en avant dans l’arrangement, avec aussi : basse, piano, Rhodes, orgue, et bruits divers : claps, poulie, marteau, tonnerre...

     

    Ecouter « 5 Hyperactive.mp3 »  (Clic droit puis "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")

     

    1

    De bon matin elle surgit du lit en bavardant,

    Pas le temps de la voir s’habiller elle est sur les dents,

    D’une main elle fait son café de l’autre elle brosse ses dents,

    D’une troisième elle cherche ses chaussures dans l’appartement,

    Il ne sait pas ce qu’elle lui dit en s’en allant,

    Mais ça n’a pas d’importance elle n’était pas là vraiment.

     

    Elle est hyperactive, et ça n’est pas de tout repos,

    Elle est vive et pertinente, elle a de l’à propos,

    Elle parle à toute allure, à vrai dire, elle parle trop,

    Comme les wagons d’un TGV, elle enchaîne les mots,

    Dans son monde les horloges servent de ventilateurs

    Alors que lui, il se complaît dans la lenteur.

     

    Concours de chiens, de chats et de chevaux de race,

    L’or du Rhin de Wagner, expos débats et j’en passe,

    Shopping pour acheter des vêtements, j’vous d’mande un peu,

    Lui il la suit avec du retard, il fait ce qu’il peut,

    Il n’a plus de problème pour organiser les choses,

    C’est plus une vie, c’est un planning, pas la vie en rose.

     

    2

    A son travail, elle est appréciée par ses supérieurs,

    Avec elle il y a du rendement dans la bonne humeur,

    Elle est pressentie pour devenir cadre supérieur

    Car elle connaît et applique le règlement par cœur

    Elle a des aptitudes pour parler sans écouter

    Tout en restant la collègue gentille et enjouée.

     

    Souvent elle invite des amies à la maison,

    Parfois il y a leurs enfants et ce sont de vrais poisons,

    Elles les agressent à coups de « mon amour » ou« mon chéri »

    Sur le ton où on engueule quelqu’un l’traitant de pourri.

    Les gosses se défendent en faisant beaucoup de bruit

    Et en gravant des runes sur le canapé en cuir.

     

    Épuisé, à bout de nerfs, il a fini par partir,

    Il y a des choix dans la vie, fuir ou bien mourir,

    C’était pas grave : elle a mis trois jours à le découvrir,

    Dans un monastère il a mis trois ans à guérir,

    Maintenant cheffe de service elle vit avec le directeur,

    Ils n’ont jamais le temps de se voir, et c’est le bonheur.

    « Il y a.Quai aux fleurs. »

  • Commentaires

    1
    Samedi 3 Février à 12:08

    De la promotion sur les canapés à la promotion canapé... pas de place pour l'oisiveté, chose tout à fait condamnable comme il est souvent rappelé...

    2
    Dimanche 4 Février à 10:48

    Quand quelqu'un est en promotion, cela signifie - t - il qu'il est en vente, et pour pas cher?

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