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Par bernardleroux le 24 Février 2018 à 13:22
Subjonctif... Avec demande de rappel...
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Par bernardleroux le 24 Février 2018 à 13:21
Dernier titre en rappel: Madone des super U...
Avec la participation du public! Yihaaaaaaaaa!!!!
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Par bernardleroux le 12 Février 2018 à 12:20
En Mai 1968 furent écrits des slogans qui ne ressemblaient ni à ceux d’autrefois, ni à ceux d’aujourd’hui. Ils étaient pleins de poésie, et d’une utopie que nous ne pourrions même plus concevoir. Si naïfs qu’ils puissent paraître, ils avaient un charme printanier bien propre à en faire une chanson.
Musicalement, j’ai essayé de retrouver l’esprit de l’époque, avec d’abord un piano électrique sautillant, puis une voix réverbérée comme celle qu’on entendait à la radio pas encore « libre », entourée de chœurs, bien sûr décalés et ironiques.
"Mai 68", paroles et musique Benrard Leroux, février 1981.
1
En mai 1968, j’avais seize ans,
C’était le début du printemps,
On s’laissait pousser les cheveux,
Et on chantait : fait c’que tu veux.
Les jupes raccourcissaient,
Les pantalons s’élargissaient,
On était contre le nucléaire,
On faisait l'amour, pas la guerre.
Sous les pavé y’avait la plage,
On allait vers d’autres rivages,
La grisaille avait disparu,
La beauté était dans la rue.
2
Nous continuons le combat,
Le vieux monde est derrière toi,
Contre l’Général et l’armée
Qui nous empêchait d’exister.
Les CRS étaient les méchants,
Les manifestants les gentils,
Les pavés volaient sur les champs’
Interdire, c’était interdit.
L’imagination au pouvoir,
Nous faisions l’amour, pas la guerre,
Nous pouvions enfin tout vouloir
Et jeter le passé par terre.
3
Nos désirs sont réalités,
Nous demanderons l’impossible,
J’veux pas perdre ma vie à la gagner,
Je ne veux pas servir de cible,
Nous sommes tous des juifs allemands
Et à bas l’état policier !
Nous changerons tout, tout simplement,
Le bonheur est à notre portée.
Sous les pavé y’avait la plage,
La beauté était dans la rue,
L’imagination au pouvoir,
Interdire, c’était interdit.
Instrumental
On faisait l’amour, pas la guerre,
Sous les pavés, y’avait la plage,
L'imagination au pouvoir,
La beauté était dans la rue,
Nous continuons le combat,
Le vieux monde est derrière toi,
La beauté était dans la rue,
La beauté était dans la rue.
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Par bernardleroux le 29 Janvier 2018 à 11:57
Ambiance de différents bistrots, lieux riches de rencontres et de personnages variés… Une valse jazzy à 6/8 où j’ai spécialement travaillé la batterie et la guitare rythmique.
Et qu’est-ce je vous sers ?
"Les habitués", B.Leroux janvier 2018.
1
Chez les habitués du café du commerce,
On entre et on s’assoit au zinc ou en terrasse,
On se serre la main, on rit et on converse,
Sur rien ou sur la vacherie du temps qui passe.
Chez les habitués de la brasserie du Mail,
Pour les employés on prend les tickets repas,
Il y a deux serveuses qui se partagent le travail,
L’une est plutôt jolie et l’autre est très sympa.
« Un as et deux carreaux
- ca roule et avec ça ?
Voilà, c’est trois euros
Et à la prochaine fois »
2
Chez les habitués du bar d’la préfecture,
On reste dans les clous, on évite la biture,
C’est pas le genre d’endroit à piliers de bistrot,
Ou alors ce sont de vieux messieurs à chapeaux.
Chez les habitués du café « le Moderne »,
On évite les gros mots et l’humour de caserne,
On consomme des cocktails ou bien des Martinis,
On traque l’homophobie et la misogynie.
Qu’est-ce qui vous f’rai plaisir ?
Je vous laisse choisir,
Lucas, comment tu vas ?
Ok, j’vous amène ça.
3
Chez les habitués du café « le Celtic »,
On vient en bleu de chauffe dès le matin, très tôt,
On vient pas pour le décor, ou pour la musique
Mais pour avoir un peu chaud avant le boulot,
Et chez les habitués du café des Halles,
On a les mains et le nez rouge et c’est normal,
Dans les frigos il y fait un froid boréal,
Alors un p’tit café ça remonte le moral.
Salut, Paul ça va-t-y ?
- comme ça peut, ces temps cis,
Donne-moi un p’tit café
Après, j’file au marché.
Instrumental
4
C’est aux Deux Galopin qu’ils se sont rencontrés,
Il était devant l’bar, elle servait des cafés,
Il lui a demandé des sous pour le juke-box
Et l’a invitée à danser sur « five o’clock ».
Pour eux le Wurlitzer c’était comme un dancing,
Avec ses néons roses et sa drôle de machine,
Ils ont plané ensemble entre les guéridons
Sous le regard plutôt attendri du patron.
« A quelle heure tu finis ?
- Dans une heure, environ,
- On ira à Paris
Sur les Champs,
- j’ dis pas non. »
3 commentaires -
Par bernardleroux le 17 Janvier 2018 à 18:47
Image : campagne d’affichage Samu Social.
On parle beaucoup de l’immigration dans l’actualité. Certains déplorent l’arrivée de ce qu’ils appellent des « étrangers » sur « notre » sol. Mais si l’étranger n’était pas seulement celui qui vient d’ailleurs ? Ne pouvons nous pas, selon les aléas de la vie, devenir, nous aussi, des étrangers aux autres, ou à nous-mêmes ?
"Etranger", paroles et musique Bernard Leroux.
1
C'est toi l'étranger,
Toi qui est nouveau,
Soit dans ton quartier,
Soit dans ton bureau.
C'est toi l'étranger,
Quand tu n’as plus rien,
Qu’on t’a humilié
Ou quand tu as faim.
C'est toi l'étranger,
Quand tu rentres tard,
Qu’ tu trouves un amant
Au fond du placard.
C'est toi l'étranger,
Tes enfants partis,
Parents décédés,
Ta femme est sortie.
Ref
L’étranger, c’est toujours l’autre,
Etranger, nul n’est apôtre
En son pays.
2
C'est toi l'étranger,
Tu as un pied bot
Ou tu es privé
De sens, ou de mots.
C'est toi l'étranger
Car tu es malade,
En train d’espérer
Dans un hôpital.
C'est toi l'étranger,
Quand la douleur crie,
Quand tu es cloué
Au fond de ton lit.
C'est toi l'étranger,
Quand tu as changé,
Quand tu es parti
Pour cause de folie.
Ref
Instrumental
3
C'est toi l'étranger
Parce que le temps passe,
Parceque tu es vieux
Et c’est dégueulasse,
Ta vie a filé
Comme un météore,
C'est toi l'étranger
Parce que tu es mort.
Ref.
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