• L'espèce des cons.

     

    "L’espèce des cons » est une chanson de Jean Luc Taburet de 2017

    - Mes chansons.net (eklablog.com) https://chansonsinternotes.blogspot.com/ 

    que j’ai l’avantage d'interpréter et d’arranger, avec banjo, steel guitar, basse, batterie.

     

    Il met en évidence le fait que que toutes les espèces d’animaux ne sont pas en voie de disparition… et qu’il en restera toujours une, hélas.

     

     

    Ecouter « 6 L'ESPECE DES CONS.mp3 »  (Clic droit puis "ouvrir dans un nouvel onglet")

     

     

    1

    On pourrait bientôt ne plus voir

    Ni le zébu, ni le jaguar,

    Pour nos amis, les animaux,

    L’avenir n’est pas au plus beau.

     

    Il en resterait dans les zoos

    A tourner derrière des barreaux,

    C’est tellement intéressant,

    Une pauvre bête loin de ses parents.

     

    Refrain:

     

    De toutes les espèces

    Je redoute l’extinction,

    Hormis, je le confesse,

    L’espèce des cons.

     

    2

    Depuis les temps les plus antiques

    On en a fait nos domestiques,

    Mais, dans ce rôle de deuxième classe,

    Ils n’auront même plus leur place.

     

    Ils sont pourtant, depuis toujours,

    Nos compagnons de chasse à courre,

    Ils continueront leur devoir

    Aux crochets de nos abattoirs.

     

    Refrain

     

    3

    Bientôt le dernier des chameaux

    Cherchera le dernier point d’eau,

    Sans parler de l’ours polaire

    Qui se demande où est passée la glacière.

     

    Les tortues sont toutes en alerte,

    Se mettent à faire le gros dos,

    Et la plupart des souris vertes

    Se voient déjà en escargots.

     

    Refrain

    4

    J’avais eu la puce à l’oreille

    En voyant beaucoup moins d’abeilles,

    J’avais attrapé le bourdon

    Avec la fin des hannetons.

     

    Je crains même pour les soirs trop longs

    Ne pouvoir compter les moutons,

    Il y a longtemps que ça limace

    Que la disparition menace.

     

    Refrain

     

    5

    Du premier chasseur à bifaces

    A l’ingénieur chargé d’espaces,

    L’œuvre de destruction de l’homme

    Est un bouquin en plusieurs tomes.

     

    Pour sauver qui reste à sauver,

    L’arche ne serait plus adaptée,

    Le mal est tellement avancé

    Qu’il suffirait d’un canoë.

     

    De toutes les espèces

    Je redoute l’extinction,

    Hormis, je le confesse,

     

    De toutes les espèces

    Nous allons vers l’extinction,

    Je ne suis en l’espèce

    Qu’un con parmi les cons.

    « Traits passés.The boxer. »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 15 Août à 14:43

    Pour ce que tu as fait de celle-ci, comme pour tant d'autres de mes chansons... Merci Bernard !

    2
    Samedi 24 Août à 18:56

    Bonjour Bernard

    J'écoute tandis que mon pied droit est pris d'une vie propre et bat la mesure.

    Ce texte et jubilatoire et quelle excellente reprise ! J'aime beaucoup le banjo.

    C'est fou le miracle de la parthénogenèse !
    Ça me rappelle une phrase de Coluche : "Ouais alors y en qui disent que les cons, il y en a de plus en plus chaque année. Ben moi, j'ai l'impression que ceux de l'année prochaine sont déjà là !"

    Est-ce une illusion ou bien chantez-vous tous les deux à la fin ?

    Je te souhaite un très bon weel-end... loin des espèces nuisibles.

      • Dimanche 25 Août à 11:53

        A la fin j'ai "cloné" la voix de Jean Luc comme hommage au compositeur.
        Merci pour tes appréciations!

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