• Ephemere.

    Ephemere.

     

     

    La beauté meurt souvent quand on la cueille…

    Sur une musique « folk », à base de guitares country, de derboukas-congas et de steel guitar.

    Avec un retour de ma Fender Stratocaster au solo.

     

    Ecouter « 4 EPHEMERE.mp3 »  (clic droit puis "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")

     

     

     

    1

    Et tu admires une fleur

    Qui ne vivra qu’aujourd’hui,

    Ses ineffables couleurs

    Mourront dès qu’elle sera cueillie.

     

    Et quand tu vois sur le sable

    La lumière qui affleure,

    L’enfermer dans ton portable

    Est impossible, une erreur.

     

    2

    Tu ressens un grand émoi

    En voyant celle qui passe,

    Remercie temps et espace

    Elle ne sera jamais à toi.

     

    Tu as voulu enfermer

    L’oisillon dans une cage,

    Il a cessé de chanter,

    Il est mort sans son ramage.

     

    3

    Les forêts étaient vivantes

    Pleines de belles créatures,

    Devenues espaces de vente,

    Et parkings pour les voitures.


    Tu as voulu coloniser

    Le monde qui était sauvage,

    Tu en a fait des cités

    Déserts de béton en cage.

     

    Instrumental

     

    4

    Apprécie, écoute et sens,

    Rêve et émerveille toi,

    Tu ne vivra qu’un instant,

     Admire, mais ne prend pas.

     

    « Les p'tites hirondelles.Traits passés. »

  • Commentaires

    1
    Mardi 23 Juillet à 17:39

    Vivre c'est détruire un peu... Si la prédation est une nécessité, certains appétits sont féroces... La toute-puissance de l'homme sur son milieu est le signe de sa vanité  ainsi qu'une grande illusion... Bravo pour cette musique et ces mots libres !

      • Mercredi 24 Juillet à 10:37

        Je ne sais pas si la proie estime que la prédation est une nécessité...

        Et au bout du compte ce sera l'homme qui sera la proie!

      • Mercredi 24 Juillet à 10:48

        Le principal problème pour la proie, c'est qu'on ne lui demande pas son avis...

    2
    alain
    Mardi 23 Juillet à 23:41

    L'autre jour, j'ai croisé un papillon bleu.

    D'un bleu si pur, si intense, si irréel que j'ai voulu le poursuivre pour lui tirer le portrait avec mon portable (parce que je suis moderne, et que j'aime cette technologie qui m'accompagne partout et qui me donne le sentiment que je ne suis jamais seul ; je sais, c'est mal, beurk).

    Mais il ne s'est pas laissé faire, le bougre, le voilà parti un peu plus loin, et puis encore un peu plus loin, attrape-moi si tu peux ; j'ai bien essayé de le suivre, mais avec ses ailes de papillon que je n'ai pas, j'étais bien obligé de lâcher l'effort, et déçu de le voir s'échapper.

    Non pas que j'aurais aimé l'attraper pour lui piquer une épingle à travers le corps et le mettre dans une boîte avec une vitre, (quelle horreur, la préservation de la  biodiversité et tout ça), non, mais juste mettre ses jolies couleurs dans ma boite à pixel.

    Et qu'est-ce que j'en aurais fait de mon image en JPG ? Je l'aurais sans doute regardée de temps en temps, je l'aurais sans doute partagée sur les "réseaux", et ça m'aurais donné une petite prime d'existence (genre "regardez, c'est Mouah qui l'ai fait !).

    (Arrêtons de déconner, je ne suis pas capable de faire un papillon bleu : j'ai juste fait d'appuyer sur le bon bouton après lui avoir couru après à travers tout le verger).

    Mais épuisé sous le cagnard, le chameau, il est parti me laissant juste son souvenir.

    L'intensité et la profondeur de cette si belle couleur irréelle est juste dans mes yeux ; et maintenant dans votre imagination.

    Sachons voir et entendre les belles choses, apprécions les belles réalisations de la nature et de l'intelligence humaine, et restons humbles, sinon la mort sera hélas gagnante, comme tu le dis dans ta chanson.

    Pour dire, merci, Bernard.

    3
    Mercredi 24 Juillet à 10:31

    La beauté nous fait courir. Mais elle n'est pas à vendre, ni à prendre.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :