• Pingouins et meringues.


    Remix total pour cette chanson écrite dans les lointaines années 90, quand les tours jumelles étaient encore debout et qu'Emmanuel Macron n’avait que 13 ans. Mais certains thèmes sont intemporels : les rapports hommes-femmes, par exemple…

    Rythme de samba pour ce titre, avec son côté brinquebalant truffé de shakers, cloches, congas et bongos. La guitare espagnole et la basse tiennent la base rythmique.

    Quant aux soli…Au fait, devinez un peu de quel(s) instrument(s) il s’agit ?
    Le gagnant aura droit à toute ma considération.

     

    Ecouter « PINGOUINS ET MERINGUES 2.mp3 »

     "Pingouins et meringues", paroles et musique B.Leroux, 1999.

    1

    Elle, elle passe,

    Si perspicace,

    Dans l’espace

    De son impasse,

    Elle, elle froisse

    Tout c’qui l’angoisse,

    Enthousiaste

    Et iconoclaste,

     

    Elle manie

    Ses insomnies,

    Alchimie

    De l’anatomie,

    Cocaïne

    Ou bien héroïne,

    Enfantine

    Et cabotine.

     

    Quelle âme infâme

    Elle a, cette femme

    Qui rétame

    Le pauvre quidam,

    Pauvre hère

    Pendu aux patères

    De la chair

    Ou de l’adultère !

     

    2

    (Et lui) Il ne cesse

    pas ses caresses,

    Il s’empresse

    Avec gentillesse,

    C’est l’ivresse

    Ou la tendresse,

    Pécheresse

    Enchanteresse,

     

    Lui, il plonge,

    Il jette l’éponge,

    Ca le ronge

    Tous ces mensonges,

    Mais la longe

    Ne se rallonge

    Pas, « allonge-

    Toi, c’est un songe »

     

    Ainsi chante le loup-garou

    Aux dents blanches

    De vieux matou

    Qui s’empiffre,

    Au bout d’une griffe,

    Sa souris

    Comme un p’tit rosbif.

     

    3

    Mais peut-être

    Qu’entre ces deux êtres,

    Sans paraître,

    Sans en avoir l’air,

    Un autre air,

    Une autre chanson

    Sans façon

    Chante à l’unisson,

     

    Cette geisha

    Qui croyait mentir

    A ce gros chat

    Qui croyait séduire,

    Quel rachat,

    Qui l’eût cru ont pu

    S’abstenir

    De s’manger tout crus,

     

    Et patatrac !

    Voilà tout l’bastringue :

    Lui en frac,

    Et elle en meringue,

    En pingouin,

    Cheveux gominés,

    Elle est loin

    Sa fleur de mariée !

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Février 2019 à 11:21

    Ces différences qui nous opposent et nous rassemblent... Belle reprise pour une chanson où paroles et musique font bon ménage...

      • Jeudi 28 Février 2019 à 21:28

        Bien marier texte et musique, pour le meilleur et pour le pire, tu connais...

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    2
    alain
    Vendredi 1er Mars 2019 à 16:35

    Les rimes courtes, c'est difficile, chapeau !

    C'est comme si on avait le souffle court, le souffle coupé, quand on ne sait plus très bien qui mène la danse ; du chat ou de la souris, qui sourit ?

    Qui est pris qui croyait prendre, de l'amour ou de la chère chair ? enfin, ça finit bien (apparemment) ; ou bien ça commence ?

    Ce n'est certes pas moi qui trouverai l'énigme : un instrument bouclé à l'envers, comme ("Paul is dead" sur le doubld blanc des Beatles ?)

    Je donne ma langue de chat à la souris !

      • Vendredi 1er Mars 2019 à 18:26

        Non, pas à l'envers...Il s'agit d'une guitare Epiphone ralentie, puis transposée numériquement une octave en dessous...ce qui lui donne un son proche du violoncelle!

        C'est un peu comme l'amour: un truc pas possible mais qui peut être, contre toute attente, harmonieux...

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