• L'homme au trou.

    L'homme au trou.

     

    Cette chanson est une adaptation d’une nouvelle écrite en 2000, et que vous trouverez à la suite.
    Je ne sais pas si nous avons tous un trou, mais c’est souvent ce qui fait que nous trouvons l’âme sœur, les pleins de l’un venant compenser les failles de l’autre, et vice-versa…

     

    Musique d’inspiration « renaissance » pour cette comptine, avec : nyckel harpa https://fr.wikipedia.org/wiki/Nyckelharpa , violons, violoncelle, guitare classique, clavecin et basse.

    Seul le clavecin est synthétique, les autres instruments sont réels. (même le nyckel harpa!)

    Ecouter « L'HOMME AU TROU.mp3 »

     "L'Homme au trou", chanson, paroles et musique B.Leroux, mars 2018.

     

    1

    Il y avait un homme qui avait un trou,

    Ca ne lui faisait pas mal,

    Mais c’était pas très normal,

    Convenons-en entre nous,

    Le trou se trouvait à la place de son foie,

    On pouvait voir à travers,

    Il avait juste un peu froid

    A cause des courants d’air.

     

    ref :

    C’était une fable,

    C’est une histoire de fous,

    Elle est incroyable

    L’histoire de l’homme au trou.

     

    2

    Il y avait un homme qui avait un trou,

    Il le sentait sans arrêt

    Comme un grand vide, un danger,

    Et ça, ça le rendait fou.

    L’homme au trou a été voir des spécialistes,

    Des docteurs, des chirurgiens,

    Et même un psychanalyste,

    Mais aucun n’y pouvait rien,

     

    ref.

    3

    Un jour une femme, une jeune délurée

    Lui demanda de l’aider

    A changer un pneu crevé :

    Lui aussi était troué.

    Puis elle invita, en guise de remerciement,

    L’homme troué convoité

    A venir prendre le thé

    Dans son bel appartement.

     

    ref.

     

    4

    La suite serait difficile à raconter :

    Cupidon, ce dieu ailé

    Décocha un de ses traits

    Dans le dos du perforé,

    Mais la flèche ne fit que passer à travers

    Le trou et se ficha dans

    Le cœur de sa partenaire

    C’est un charmant accident.

     

    ref

     

    5

    A partir de là, elle l’aima avec son trou,

    Considérant qu’après tout

    Elle aussi en avait un

    Et que c’était très commun.

    Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants,

    Et cet aimable accident

    Firent d’eux de bons parents

    D’enfants, troués cependant.

     

     

    ref.

     

    « L'homme au trou (nouvelle)Euphonium. »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 13 Mars 2019 à 10:43

    Sauf trou de mémoire, en dehors du "Poinçonneur des lilas" ... dans un tout autre registre, voilà un thème peu abordé dans la chanson (où, par ailleurs, il n'est pas évident de faire son trou...) ... idée étrange, bien menée et approfondie... jusqu'à cette fin surprenante et belle ...  il est probable qu'à la question "où trouver l'amour", Cupidon aurait répondu... suivez la flèche...

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    2
    Mercredi 13 Mars 2019 à 14:28

    ...Tu as trout compris...

    3
    alain
    Dimanche 17 Mars 2019 à 00:36

    Ha, c'est vrai, le charme de l'amour se trouve parfois là où on ne l'attend pas : dans la complémentarité de nos manques.

    Parce que... ce que j'ai,  je sais que je l'ai (encore que... pas toujours...), mais ce que je n'ai pas, je n'ai aucune idée de ce que c'est : je l'imagine.

    Alors, quand je crois que l'autre a ce que je n'ai pas (dont je n'ai aucune idée évidemment, mais que j'aimerais bien avoir), alors là, je craque.

    Mais si, en réalité, il n'a pas ce que je n'ai pas (alors que je crois qu'il l'a), alors, là est le malentendu : on craque tous les deux et l'espoir mutuel peut être déçu.

    Sauf si, comme dans cette jolie fable, cette histoire de fous, chacun s'arrange de ces fictions, et que la vie trouve son compte dans cette douce illusion : que l'autre donne ce qu'il n'a pas. On découvre alors ce qu'on n'avait pas imaginé, ce qu'on avait pas désiré mais qui nous ravi, nous en-chante.

    En tout cas, ça donne envie de vivre une belle histoire comme eux.

    Cette chanson me fait penser à cette attraction de fête foraine : la galerie des glaces : est-ce moi, est-ce l'autre, ou bien est-ce nous ?

    Et quel chemin prendrons-nous, dans ce kaléidoscope grandeur nature, tellement captivant ?

    Vive la vie et ses rencontres improbables !

     

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